Voici un magnifique témoignage d'une personne qui m'a transmis la passion de Paul McCartney et des Beatles!

Concert à l'Olympia (2007)

24 heures Paulo!

Paul McCartney, Olympia, Octobre 2007


Lundi 22 Octobre, 7 heures. Cela fait déjà une heure que j'ai rejoint discrètement Lucie qui est là depuis la veille au soir.
Une heure que je me fais tout petit, discret pour me fondre dans cette file d'attente de gens assis, debouts, couchés, emmitouflés tant bien que mal pour ne pas avoir froid.
Malgré le sommeil dans leur regard, je sais qu'ils savent que je n'étais pas là hier soir, mais ils ne disent rien.

La file d'attente de la nuit du 21 au 22 Octobre

Deux heures que je suis là. Seulement deux heures! Combien de temps encore?
Je n'en peux plus, je dois aller aux toilettes, depuis tout ce temps que je suis ici, je peux m'absenter quelques minutes, ils ne me diront plus rien. Je crois qu'ils se sont habitués de ma présence maintenant, même si quelques-uns m'observent en se demandant "Il était là lui, hier? Je ne l'avais pas vu, il était où?"
Ca y est, ça va mieux, je peux attendre plus à mon aise, enfin.

La rue commence à s'animer, le rythme des voitures s'accélère, les passants regardent étonnés cette foule immobile.
Le jour pointe et le vent aussi, le froid réveille les derniers endormis.

La station debout et statique commence à m'engourdir les articulations. Que les minutes sont longues! Pourquoi suis-je venu ici? Je suis devenu fou pour attendre comme cela des heures! Et tout ça pour acheter un ticket pour voir et entendre Monsieur Paul à l'Olympia.

Cette fois, tout le monde est debout, les rangs commencent à se serrer, les langues à se délier. J'ai perdu la notion du temps, je suis là et j'attends. Que puis-je faire d'autre?

Ca bouge, la foule se compacte de plus en plus pour ne pas laisser rentrer les resquilleurs qui se font huer. Les conversations, par ilôts, se ressemblent dont la musique en est le principal thème.
Les bavards s'en donnent à coeur joie, soit en duo, soit en solo avec quelques accords de l'auditoire. Les silencieux écoutent et observent les moindres signes du devant.

Ca y est, un mouvement de l'avant déclenche une vague qui nous compacte les uns contre les autres et nous entraîne malgré nous dans le flux et reflux de cette marée humaine.

L'avancée vers cette chère billeterie se fait centimètre par centimètre. Courage, on y arrive!

Cette fois c'est fait! Lucie et moi, nous avons nos billets et bracelets! Elle, un bracelet blanc pour la fosse aux fans et moi, un bleu pour un fauteuil avec VIP.

Il est midi et demi. Lucie s'insère dans la nouvelle file d'attente qui s'est formée en parallèle de celle que l'on vient de quitter.
Moi, je décide d'aller reposer mes jambes tétanisées.

Façade de l'olympia, 22 Octobre 2007

Quelques temps plus tard, aux environs de 16 heures, je reviens sur les lieux pour voir si tout va bien pour Lucie qui, courageuse comme il se doit lorsqu'on est fan, attend encore.
Ca va, le moral est bon malgré la fatigue et la fraîcheur du mois d'octobre. Heureusement le ciel est avec nous, il ne pleut pas.

Ca s'agite devant, des policiers se mettent en place pour faire un cordon de sécurité de part et d'autre de l'accès "interdit aux personnes non autorisées". Cette fois c'est sûr, celui que tout le monde attend depuis si longtemps arrive. Quelques instants plus tard, une voiture noire s'engouffre dans les entrailles de cette grande entrée.
Paul était assis à l'arrière gauche. Evidemment moi, j'étais de l'autre côté!

Maintenant, je laisse Lucie pour prendre ma place dans cette file d'attente qui s'allonge de plus en plus.


Il doit être 17 heures, il faut encore attendre au moins une bonne heure et demie avant d'entrer dans cette fameuse salle mythique et mystérieuse pour moi.
Enfin c'est ce que je pensais, car l'attente fut deux fois plus longue que prévue.
J'appris plus tard que ce retard était dû à un problème technique survenu lors des répétitions: la synchronisation des artifices sur la chanson Live And Let Die.

Cette fois la foule n'est plus tendue et nerveuse, mais bel et bien excitée, et une liesse joyeuse se fait sentir.
Devant moi, des spécialistes, sans doute des musiciens, parlent de techniques de riff sur telle ou telle chanson des Beatles, des Wings, de McCartney et même de Sting (Police).
J'apprends d'ailleurs que la chanson "Roxanne" du groupe Police est née après avoir vu une affiche pour une représentation de l'opéra Cyrano de Bergerac comme l'a été la chanson "For The Benefit Of Mr Kite" des Beatles.
J'entends également tout sur les livres qui ont été écrit sur les Beatles et McCartney.

Derrière moi, ça parle aussi. Le sujet est plus précis, il est l'objet de cette longue attente. Je ne suis pas étonné de découvrir qu'ils sont de vrais Maccabloggeurs. Ils viennent d'endroits différents mais se connaissent bien grâce à cette toile d'araignée qui vous colle à votre ordinateur pendant des heures.

Tiens encore des caméras! Ils n'en ont pas marre de filmer toujours et encore cette même foule, reposer encore et encore les mêmes questions pour les mêmes réponses?
Enfin c'est leur métier; ils l'ont choisi; moi c'est pas mon truc.

Cette fois, c'est la bonne, ça avance relativement vite. Enfin la fin du cauchemar, le début du plaisir et de la joie est enfin arrivée.


Entrée dans l'Olympia et concert

Contrôle du billet et du bracelet. "Escalier à gauche", ici c'est la débandade, c'est le règne du désordre; ça court dans tous les sens.
Je monte seul l'escalier. Arrivé sur le palier, deux hôtesses sont plantées là discutant. L'une d'elles prend, lit mon billet et m'invite à la suivre.
Nouvelle escalade, cette fois, au sommet de l'édifice. La charmante demoiselle, dans un langage bien rôdé, me fait comprendre qu'elle travaille bénévolement et qu'il serait bien aimable de lui donner la pièce.
J'avais déjà anticipé en préparant une pièce de deux euros que je lui mis dans la main avant la fin de son discours afin de lui reprendre mon billet pour vite m'installer à la place qu'elle m'avait désignée, tout à côté de la seule personne présente dans ce dernier rang. Je prends place, et regarde tout autour de moi.

Il y a comme une vibration, une atmosphère magique qui inspire le respect dans cette salle. Je ne sais pas si cela est dû à sa renommée ou aux ombres laissées par ces nombreux artistes prestigieux qui y sont passés.
Lorsque mes yeux se sont posés vers la scène et sur ce rideau rouge, j'ai ressenti comme une énergie, une chaleur mélangée à de la joie, de la sérénité, de la béatitude. Là j'ai revu toutes ces images en noir et blanc que j'ai pu voir à la télévision: Edith Piaf, Jacques Brel... et les Beatles!
Je reste silencieux quelques instants, béa d'être ici. La réalité revenant, je m'aperçois qu'il y a encore peu de monde à l'étage alors que dans la fosse aux fans, la compression a déjà commencé.

Je m'assieds et salue poliment mon unique voisin pour l'instant. Je lui dis alors que c'est la première fois que je viens à l'Olympia, il me répond qu'en bon parisien, il y vient assez souvent. A cette réponse, je lui avoue mon plus grand regret: celui de n'avoir jamais pu voir les Beatles en concert.

Façade de l'olympia, 1964

Je n'en crois pas mes oreilles, mon voisin m'annonce qu'il les a vus dans cette même salle en 1964!
"J'avais onze ans et demi, j'accompagnais ma grande soeur en tant qu'alibi pour nos parents parce que son petit copain caché de l'époque était avec nous. J'ai découvert les Beatles ce soir-là, pendant que ma grande soeur vaquait à d'autres choses. C'était super! L'année suivante, toujours avec ma soeur et un copain de la nouvelle époque, j'ai vu un concert des Rolling Stones. J'ai aimé aussi, à la différence c'est qu'à la fin du concert, tous les fauteuils étaient cassés."

Ce monsieur m'appris également que Bruno Coquatrix avait négocié plus d'un an auparavant les dates des concerts, et qu'il a dû batailler ferme pour qu'ils assument la totalité de celles-ci jusqu'à la fin, car c'est en Février 1964 que les Beatles deviennent N°1 aux USA.

Cette fois, l'hémicycle se remplit de plus en plus. C'est l'arrivée des VIP.
"Beaucoup de journalistes" me dit mon voisin. Ils ne sont peut-être pas tous journalistes, mais en tous les cas ils se connaissent: poignée de mains, bises, salut de la main ou de la tête... C'est une grande famille!

Dans la fosse aux fans, des cris annoncent certaines vedettes: M (Mathieu Chédid), Laurent Voulzy, Henri Salvador et bien d'autres... Certaines stars oubliées s'installent discrètement.
Tout à coup, un homme s'approche de moi, me salue poliment et me demande s'il peut placer cette dame (peut-être sa compagne?) entre nous deux. Pas de problème Monsieur Karl ZERO! Oui, oui, Karl Zéro, celui de la télé. D'ailleurs on a un point commun, autre d'être amateur de Paul McCartney, on achète tous les deux nos costumes au même supermarché!
Le sien était noir, avait déjà subi 2 ou 3 lavages vu que le tissu était déjà bien élimé et perdu de sa tenue. Ses chaussettes blanches faisaient une transition marquante entre son pantalon noir et ses chaussures noires (un petit 45) qui mériteraient d'être cirées. Bref, un Karl Zéro en chair et en os, en noir et blanc.

Les lumières de la salle s'éteignent, le projecteur de poursuite s'allume et éclaire le rideau rouge qui se met à bouger, qui s'entrouve un peu pour laisser passer Paul McCartney qui apparaît tout à coup avec sa guitare!

Tout le monde se met debout, enfin ceux qui peuvent s'asseoir, et un tonnerre d'applaudissements, de bravos explose pour accueillir celui tant attendu. Et cela dure, dure trop longtemps au goût du maître de cérémonie, qui mal à l'aise et impressionné, décide d'entamer les premiers accords pour reprendre la situation en main.
Et c'est Blackbird qu'il nous chante seul avec sa guitare. Pas besoin de plus, la mélodie, la musique des mots et les sons émis par la guitare suffisent à faire de cette chanson une merveille. Pas besoin de plus, si ce n'est la voix de Paul, pour faire passer toute une émotion qui vous donne le sentiment d'être ensorcelé et de vibrer en harmonie avec toutes les notes.
C'est magnifique et presque magique. Comment fait-il tout cela seulement avec une simple guitare?
C'est déjà fini. Pendant que tout le monde applaudit, Paul passe sa guitare derrière le rideau et une main lui tend une mandoline qu'il saisit. Il se met à gratter démarrant ainsi la deuxième chanson de la soirée.
Je ne sais pas pourquoi mais à cet instant, je pressens un moment magique imminent. La batterie donne le rythme, et le rideau rouge s'efface pour faire apparaître la scène sous les lumières avec au centre un cercle étoilé de vert.
J'ai eu à ce moment-là un flash en noir et blanc de quatre garçons en costume gris. Cette vision très brève, c'est ma mémoire qui me l'a triée parmi toutes celles que j'ai pu voir concernant les Beatles. Aujourd'hui je suis incapable d'exprimer le sentiment, l'émotion, la joie que j'ai vécu à cet instant très précis.

Paul brandissant sa mandoline après avoir chanté Dance Tonight

Maintenant Dance Tonight bat son plein, et tout le monde se trémousse, chante et frappe dans ses mains au rythme de la chanson.
La chance d'être au dernier rang, c'est de ne déranger personne. Tout le rang s'est assis sur le dossier le dos appuyé sur le mur, et les pieds posés sur le siège. Et oui! Tout le monde sans exception: mon voisin, Karl Zéro, ses amis et moi. Ici ça swing, ça balance, mais ce n'est pas encore très chaud.

Paul se met à parler en français, enfin comme moi quand je parle en anglais, c'est-à-dire des mots qu'on apprend le premier mois quand on est en sixième.
Puis il décide de parler en anglais 'puisque tout le monde comprend' N'est-ce pas! Moi je ne comprends pas un mot de ce que chante Paul dans ses chansons (c'est vrai aussi pour ceux qui chantent dans une autre langue que celle de Molière). De toute façon, je ne dois pas être le seul. Moi ça ne me gène pas, bien au contraire, comme cela mon imagination s'envole en harmonie avec les vibrations des émotions que je ressens.

Ainsi je suis dans un autre monde, mon autre monde merveilleux de bonheur qui, malheureusement, ne peut se faire partager, il n'y a pas de place pour deux.
Je sais que d'autres mondes uniques semblables au mien existent, et là aussi, il n'y a qu'une place.

Paul troque sa mandoline pour sa basse mythique des Beatles. Après ces quelques mots "Bonsoir, bonsoir Paris, bonsoir la belle France, bienvenoue à l'olympia", Paul 'Wix' Wickens joue sur ses claviers une musique douce puis quelques mesures plus tard, le rythme s'accélère. C'est Only Mama Knows.
S'ensuit Flaming Pie. A la fin, Paul enlève sa veste et enchaîne sur Got To Get You Into My Life.
La Beatlemania s'empare de la salle qui s'égosille au refrain.

Après une petite pause, le temps de relever les manches de sa chemise blanche et après quelques mots pour dire qu'il est heureux de revenir à l'olympia, Paul se dirige vers le piano à queue, situé à droite de la scène.
C'est C Moon. Magnifiquement jouée avec un rythme un peu reggae. J'adore cette chanson qui me fait voyager avec un petit garçon dans le ciel.

Après cette chanson, Paul donne, en anglais, quelques explications concernant cette chanson puis chante The Long And Winding Road comme au bon vieux temps des Beatles.

Il quitte le piano, prend une guitare pour encore du Beatles: I'll Follow The Sun et comme cette chanson est très courte, il joue avec le public lors des trois reprises finales.

Here Today

Cette fois, quitte le passé pour arriver dans le présent et nous chante That Was Me de son dernier album. Elle passe bien en concert.

Here Today est l'hommage que Paul chante à John et ce soir, je sens une profonde émotion dans sa voix.

Pour ne pas laisser aller le trouble dans la salle, il entame Calico Skies qui me mène sur une place où je suis seul à penser à la vie et au monde qui m'entoure. Je me sens alors mélancolique et heureux à la fois.
J'en ressors lorsqu'il se met à chanter Eleanor Rigby.

Changement de guitare et c'est Michelle, oui cette belle que J'I love you et que J'aime gratouiller à la guitare.


Il reprend sa basse Höfner et cette fois c'est Band On The Run qui démarre.
Mon voisin me dit "C'est maintenant que ça chauffe!" Il a raison mon voisin. Cette fois l'ambiance est torride, tout le monde danse, frappe dans les mains et chante à tue-tête.

Et ça continue, un avion arrive, c'est Back In The USSR.
Maintenant tous mes voisins sont debout sur leur siège, dansent et chantent les "OUH OUH!" avec énergie. Oui, même Karl Zéro.

Un peu de calme maintenant avec House Of Wax de l'album Memory Almost Full.

Changement de temps et d'instrument.
Avec sa guitare, Paul nous ramène en 70 avec I've Got A Feeling qui me ramène dans le passé car j'ai écouté une centaine de fois cette chanson quand j'avais quinze ans. A cette époque, j'étais assis sur une nuage et je voyais l'avenir avec ambition.
Paul me sort de ce passé en reprenant I've Got A Feeling dans un style très différent.

Il se dirige encore une fois vers le piano. Aux trois premières notes, je reconnais Live And Let Die! Sûr qu'on va avoir droit au pétard. Gagné! Et comme d'habitude c'est synchro.
La première fois que j'ai entendu le générique de "L'heure de vérité", j'ai adoré cette musique sans savoir à l'époque que c'était un extrait de cette chanson. En ce temps-là, j'avais laissé un peu de côté les Beatles et McCartney pour aller vers le hard rock: Led Zep, Deep Purple, Ten Years After, The Who.... et le psychédélique Pink Floyd...
Tu paries qu'à la fin Paul va se coucher sur le piano au moment de la deuxième explosion? Gagné! C'était facile! Pourquoi changer un truc qui marche quand on ne veut pas se fouler?
A force on anticipe trop, n'est-ce pas Paul?

Toujours au piano, nous avons droit à Hey Jude.
Dommage que je sois trop loin pour voir la basse, car je dois l'avouer, cela m'aurait peut-être aidé pour améliorer mon doigté pour cette ligne de basse que je tente d'apprendre.
Pas de chance, je suis trop loin, mais en plus le bassiste ne joue pas la ligne originale!
Comme prévu, nous avons droit à "Na... na... nanananaaa, hey Jude", "les messieurs d'abord", "les dames", et "tous en choeur".
Un grand classique et ça l'amuse.
A la fin, il dit "Merci Paris, you are great, you are great... merci beaucoup, au revoir" puis quitte la salle.

Alors la salle reprend le refrain de Hey Jude quelques instants puis Paul revient avec son groupe et reprend la fin de Hey Jude pour enchaîner sur Let It Be.
J'ai vraiment l'impression d'entendre la version enregistrée que j'ai écoutée tant et tant de fois!

Lady Madonna ne manque pas, elle arrive juste après, c'était prévisible mais tout le monde s'en fout, on aime ça.

Paul chantant I Saw Her Standing There

Il quitte son piano et reprend sa basse violon pour nous jouer le magistral I Saw Her Standing There des Beatles.
Quel voyage dans le temps et le bonheur!
L'ambiance dans la salle est à son sommet quand Paul salue avec sa basse puis avec tous ses musiciens, quitte définitivement la scène.
Mais ce n'est pas ce que l'on veut!

La salle crie, crie, crie alors que les techniciens commencent à démonter, crie si fort que Paul revient la chemise hors du pantalon accompagné de ses musiciens pour nous dire Get Back!
"I get back, you get back, au revoir Paris, à la prochaine.
C'est fini cette fois. Merci!"

Je ne m'en étais pas aperçu mais les VIP ont pris le large avant la fin, même Karl Zéro. Salut Karl, à la prochaine!

Le rideau rouge retombe. Je sors rapidement.
Dehors j'attends Lucie qui sort avec ses amis du Maccablog. Tiens, il y a encore des caméras. Cette fois, c'est le groupe de Lucie qui se fait interviewer.
J'attends, puis Lucie me rejoint pour me demander si je ne veux pas me joindre à eux pour boire le verre de l'amitié. Je décline cette invitation, n'étant pas un maccabloggeur, et puis j'ai besoin d'être un peu seul pour digérer cet instant de joie.
Je l'attends ainsi, en espérant voir passer Paul dans la voiture qui l'a amené ici.
Je n'attends pas très longtemps, Paul assis à côté du chauffeur salue les quelques badeaux qui sont là, mais bien surveillés par le service de sécurité de l'olympia.
La voiture s'engage sur la route mais le feu est au rouge alors quelques fans se précipitent sur la voiture, Paul entrouve sa vitre, salue ses fans, puis la voiture démarre comme une trombe lorsque le feu passe au vert.
Deux ou trois de ces fans, inconscients, se mettent à crier et à courir derrière la voiture sur quelques mètres.
Ils sont fous ces fans!

Après un bon moment à arpenter le trottoir du Boulevard des Capucines, Lucie me rejoint.
Il était temps! Je commençais à avoir froid.

Retour vers la voiture, en route vers la maison. Fin du voyage. Fin d'une longue mais belle soirée.
A la prochaine Paul!



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